À la suite d’une sélection génétique intense pendant plusieurs dizaines d’années et l’utilisation accrue de certains géniteurs, la consanguinité tend à augmenter chez plusieurs races bovines, avec pour conséquences une augmentation des troubles de la santé et une réduction de l’espérance de vie de cette espèce.

En utilisant une approche de génétique inverse en lien avec la réduction de la longévité, un groupe de généticiens d’INRAE a identifié plusieurs variants génétiques affectant la durée de vie des animaux. Le projet de thèse vise à analyser de façon détaillée les conséquences phénotypiques, médicales et immunitaires de ces anomalies génétiques afin de caractériser leurs mécanismes physiopathologiques. Il s’agit notamment de décrire les fonctions immunitaires altérées à l’aide d’analyses immunologiques et de tests fonctionnels in vitro.

Ces travaux conduits dans une perspective de médecine translationnelle contribueront à terme à améliorer la santé des bovins et à mieux décrire certains mécanismes immunopathologiques.